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Sybille de Bollardière
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A l'encre des nuits...

25 Février 2013, 23:27pm

Publié par Sybille de Bollardiere

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Le-Perche-8560.jpg

S de B 2013

 

Je vous lis aujourd’hui, vous me lirez demain

Entre nous les soupirs d’un feu

l’acre goût du thé, de l’encre

quelques aveux et peut-être la neige...


 

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"Les gens de la côte" de Monzer Masri

22 Février 2013, 16:40pm

Publié par Sybille de Bollardiere

 

 

Au café le matin, au café le soir

 

Le matin

entre dix et une heure

tu seras,

pour qui veut te voir,

à ta place habituelle

au café du trottoir est

suivant du regard

les morts

qui passent

Et le soir

entre cinq et neuf heures

tu seras,

pour qui veut te voir,

air détaché,

écrasé

à ta place habituelle

au café du trottoir ouest

mire du regard

des vivants

qui passent.

 

 

Navire égaré, rivage abandonné

 

Étais-tu navire égaré

et moi rivage abandonné?

Étais-je navire égaré

et toi rivage abandonné?

Ou étions-nous tous deux

navires égarés

qui se croisèrent au large

d’une mer sans rivage?

Aujourd’hui,

vagues giflant mon visage

et le giflant encore,

jamais plus

– je le sais –

rencontre n’adviendra

car nous sommes seulement

nous sommes depuis toujours

deux rivages

abandonnés.

 

Monzer Masri

poète et peintre syrien né en 1949 à Lattaquié

 Poèmes Traduits de l’arabe par Claude Krul, extraits du numéro de février 2013 de L'Orient littéraire

 « Les gens de la côte » est  paru en français aux éditions Alidadès en 2005.

 

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Entre deux mots

19 Février 2013, 09:27am

Publié par Sybille de Bollardiere

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Lumière

18 Février 2013, 17:42pm

Publié par Sybille de Bollardiere

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C’est encore l’hiver là-haut sur les plateaux

où le sang jaune des sillons sèchent sous le vent des corbeaux

mais si peu ici,

dans les vallons où le temps s’enivre de bleu.

Alors pour oublier l’attente et le ciel froissé des pluies

je délaisse, papier, crayons, clavier et fiction

pour la lumière du lavoir et celle des chemins.

Une journée comme en repos de soi

avec des mots de tous les jours

de lisières, de bois, d’écorce ou de sable

des mots de rien, du quotidien, même pas d’amour

mais plus que ça et je le sais bien.


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