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Souvent derrière les mots se cachent des images, des silences, de l'indicible, qui nous pousse à écrire. Oui, des orpailleurs... Joli texte pour dire ce qui se cache dans la nuit des mots, la nuit blanche comme page. Patrick D.
Telle qu'elle était gravide et nue
- C'est superbe ! D' autant plus qu'il se passe quelque chose de fort, en vous, que l'on perçoit. A tel point que je me permets cette question : êtes-vous certaine de la fin ? Le double cliché de la lune qui accompagne et plus encore du "miroir des eaux" m'a sorti brutalement du rêve cauchemardesque où j'étais plongé. ... Merci de ces précisions... je le lis mieux maintenant. Et je suis confirmé dans mon sentiment que les deux derniers vers n'expriment qu'une idée, d'où l'absence d'image poétique personnelle et les clichés. Je comprends aussi que vous teniez à cette idée... que le roman exprime de façon poétique ? Il faut que je me le commande, au fait !Antoine
- Qu'est-ce que c'est beau ! On se sent transporté par vos mots dans votre barque où la poésie baigne dans chaque pan de paysage.Il y a de la sérénité dans ce silence que vos sons portent avec une douce harmonie.Merci, Sybille, de nous enchanter ainsi.
Bon dimanche à vous. M.
- si la "culpabilité" nous envoie paître et penser, alors, tant mieux. Ta vigilance poétique est remarquable. E.
- Te rappelles-tu la longue phrase dans la contemplation déviée de l'arbre, la rue, l'homme, la plus belle qu'on n'écrira jamais pour cause de bras ballants ce jour-là et de toute tension vers l'extérieur où ventre et yeux adhèrent sans avoir besoin, enfin, de l'exprimer autre que par l'instant miraculeux de l'avoir vue, mais vue ? ps: dans l'attente de te lire très prochainement sur papier, il est rudement émouvant de rouvrir avec toi ce "journal" Emmanuelle
- Je retrouve ici tant de ce que ressens dans mon écriture. C'est merveilleusement exprimé et dit bien les joies et les tortures, l'exhaltation et le découragement.Merci pour cette belle page. Elle me fait du bien. M.
- Ce matin je lis votre texte; c'est drôle, je viens de passer une partie de la nuit sur une page blanche, camouflée à peine par quelques traits, la distorsion grossière de mes pensées, et j'ai fini par m'endormir de dépit avec la sensation malaisée de conserver captif un élan en moi; oui parfois, souvent même c'est douloureux; j'ai lu il n'y a pas si longtemps" Autoportrait de l'auteur en coureur de fond" de Murakami" où l'auteur se raconte, et opère l'aller-retour entre ses deux expériences de coureur et d'écrivain; moi qui coure également, je peux ajouter que finalement, la plus plus grande partie du chemin consiste à éprouver le doute et la douleur (évidemment, il faut relativiser ce dernier mot), mais pourquoi poursuit-on alors... Me concernant (en résumant), c'est pour ressentir, de temps en temps, cet état de grâce où tout me porte et tout m'emporte, où je m'oublie et où je suis entière, et puis, la ligne d'arrivée, bien sur... Ah la ligne d'arrivée... (j'ai pris ici un peu de place, je m'en excuse...) Lilas
-je reviens d'une ballade matinale, et la lecture de ton texte y fait délicatement écho...
-C'est comme ça pour moi:un texte me seduit totalement si j'y découvre une "perle". Une expression,un mot, une tournure de phrase. Et ce "lestée de nos rèves" est tout simplement magnifique !! Ali
-Oui, il y a un parfum romanesque où je vais me lover (ou que je vais explorer), dès que j'aurai acheté Une femme d'argile, ce qui ne saurait tarder, R.
Le saisissement qui vous interdit devant la beauté d'un paysage.... Oui, c'est quelque chose que le lecteur ne peut qu'apprécier pleinement.
Nous avons tous un jour vécu un instant proche de celui-ci.
Tous mes encouragements pour la suite.
Amicalement. Marianne
Je déménage et tout s'empile autour de moi
- En Algérien on dit:" Bedel l'Mrah testrah !!"Comment traduire ça tout en respectant le sens de l'Adage? Je dirais : "Change d'endroit tu te sentiras mieux !!"
Personnellemnt j'ai toujours adoré déménager, c'est pour moi croire en une autre vie, aimer d'autre gens...C'est comme vous le dites si bien la passion du vent ! Ali
- vous savez déloger les moutons des mots. J'aime ce direct droit sensible. E.
- C' est bien beau... comme votre demeure. Antoine
- Toujours beau, nostalgique, lent ... comme ce voyage bleu Fred LR