Tout a commencé par le lever de soleil que je tenais absolument à voir ce matin. A cinq heures et demie j’étais sur la terrasse de ma chambre cherchant la première lumière à l’est, le premier reflet sur la mer. Mais le ciel couvert à l'horizon se contenta d’une lueur rougeoyante au milieu des nuages. Et puis ce fut le ballet des corneilles, les premiers klaxons et l’odeur de la ville qui emplit l’atmosphère. Une odeur de fumée caractéristique qui se répand probablement en fonction des vents. L’Inde c’est aussi ça : la pollution, d’immenses tas d’ordures, des champs entiers couverts de plastiques…
Alors après ce lever de soleil, comment ne pas rêver un peu en découvrant l’utopie d’Auroville (l'album) et ses superbes maisons dans la verdure? (Voir Wikipédia sur le sujet) Certes le cyclone du mois dernier a fait beaucoup de dégâts, mais la forêt tropicale abrite toujours de belles communautés où l’on vit souvent à l’européenne avec un confort certain dans un cadre exceptionnel. La réalité vous reprend en main plus loin, à Auroville beach, une des plages les plus sales de la région de Pondichéry. Là on retrouve l’Inde, la vraie avec ses détritus certes, mais telle qu'elle est et c’est peut-être celle-là que je commence à aimer...
Demain dernière journée à Pondichéry et beaucoup de dessins à finir dans le carnet.