Marseille
La nuit glissait en chemise
Sur la corniche sans étoiles
A quelques pas du lieu
Où les poètes se retrouvent
pour leur duel de mots noirs
Pour drainer l’encre de mes veines
Tes larmes dans la parenthèse des cils
Et brusquement
L'herbe entre nos jambes
Jusqu'au Nadir d’un ciel d’aigue marine
Sous cette bouche où je colle mon front
Notre belle ardeur ternie jusqu'à l'oubli
Le tamis du corps, qu'a t il retenu ?
Que les livres déposent en moi ce que l'être cher abandonne.
(inédit)