L'obscur, poème
/image%2F1410219%2F20241001%2Fob_a5f57d_01082012322.jpg)
La nuit aiguise ses couteaux
Pour notre exil nécessaire
Mais Toi l'obscur, toi le vivant
Je ne t'oublierai pas, tu seras de tous mes commencements
Dans l'ardeur de ma fuite je prononce ton nom sur l'écho de nos voix
L'amour ne peut-être qu'éperdu
Nous nous retrouverons, je le sais
Evidence fatale de notre enfer convoité
Écorchés, malmenés
Ce qui importe maintenant
C'est l'ombre où tu m'attends
Le froid qui me guette quand j'ouvre l'œil avec tes mots, nos tableaux, nos paysages...
Prendre un café, couper le pain cuit cette nuit,
Ecrire les premiers mots comme des saphirs bleu et noir
Posés sur le froissement métallique du matin.
Je n'ai plus peur
Ici à l'ouest dans ce pays où il ne fait beau que le soir
Je ne suis jamais loin