Désormais, poème
Désormais
Vaincu, désarmé et désormais le poème
Après l’étreinte des fièvres, la digne plainte du silence
Je me souviens… Mais comment justement ne plus me souvenir
Ne plus compter les mois, les années, les semaines, les cafés, les maisons
Les vagues et les saisons
Avec un spray de brume sur le paysage, apprendre le vide
Face aux fenêtres rouges de la nuit
Oublier l’ombre et la lumière, fermer les paupières
Juste une prière pour ne pas pleurer
Il me reste à découvrir des enfers insoupçonnés
Le poème est cet écho qui me traverse et me ramène là où je dois être.
18 octobre 2022