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Sybille de Bollardière
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Fedor, l'ange gardien

26 Mars 2013, 11:25am

Publié par Sybille de Bollardiere

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Il est arrivé au bon moment quand l’hiver jouait les prolongations, juste à temps pour me prouver qu’il ne sert à rien de voyager. Le meilleur est toujours sous nos yeux, à portée de main dans cet univers que l’on croit fermé parce qu’il ne nous surprend plus alors que c’est nous qui cessons de rêver. Avec lui j’apprends le silence, la chaleur, la douceur et même le laisser aller. Je traine des heures, je l’écoute, le regarde et me demande souvent comment j’ai fait pour vivre sans lui si longtemps.

Installée à ses pieds j’écris et je dessine pour oublier les rigueurs de l’hiver et l’insupportable clameur du Tea Party français… Cette année les oies sont en avance, elles défilent  en famille… Mais bon ici tout est paisible et quand je m’éloigne pour marcher en lisière je sais qu’à mon retour je le retrouverai, Lui que je devine et qui m’attend, je me réchaufferai à sa flamme qui m’émeut et me rassure.

Même s’il est particulièrement casanier je l'admets, il sera mon port d’attache, Fédor, ma nouvelle fidélité ! Oui c'est ainsi, le dernier  homme de ma vie est un poêle et je ne peux plus m’en passer.

PS : Pour la suite : Fédor Hardwood, Bigwood, Blackwood, MacWood, Woody...?


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Edouard Hopper

26 Mars 2013, 09:19am

Edouard Hopper

 

Edouard Hopper

 

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Edouard Hopper

 

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Edouard Hopper

 

Edouard Hopper

 

 

Article paru sur Poezibao mars 2013 

 
Si ce livre est paru alors qu’une exposition « Edward Hopper »drainait des milliers de visiteurs au Grand Palais, Béatrice Courraud n’a pas attendu cet évènement pour être séduite par les tableaux de ce peintre américain. Elle en témoigne ici sous la forme d’un « poème-ballade » inspiré de vingt-neuf peintures listées en fin de volume. Plus qu’une description ou d’un commentaire de ces œuvres, Béatrice Courraud a choisi de les accompagner poétiquement, donnant libre cours à sa propre sensibilité. Tout au long de la « ballade » résonnent des chansons − Presley, Gainsbourg, Mitchell −, des poèmes, et les vers parfois empruntent la langue anglaise. « Où êtes-vous Edward Hopper ? » « Entre absence et oubli », dans l’immobilité de scènes figées, dans l’attente improbable, dans le vide, entre apaisement et angoisse, entre mélancolie et sérénité, entre lumière et ombre…Alors, face aux personnages statiques des tableaux hopperiens, Béatrice Courraud imagine des mouvements de vie, anime des échanges verbaux, invente des déplacements dans l’espace, s’échappe des cadres rigides clôturant les toiles. Parce que, ainsi que le souligne Claude Ber dans sa préface, « la peinture fait écrire » (…)« comme si à émouvoir, à mettre en mouvement le mot, la toile l’emplissait de quelque chose d’elle. » Sans doute la question « Où êtes-vous Edward Hopper », à défaut de réponse, peut-elle se formuler aussi :« Où êtes-vous Béatrice Courraud ? » Là, tout près, dans une proximité non feinte, presque une communion intime, loin du tumulte des files d’attente devant le Grand Palais. Ce petit livre, à n’en pas douter, constitue le meilleur billet d’entrée dans l’univers d’Edward Hopper.

[Alain Helissen]

Béatrice Courraud, Où êtes-vous Edward Hopper ?, édition Les Cygnes.

 

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Poésie, Silvia Baron Supervielle

24 Mars 2013, 11:25am

Publié par Sybille de Bollardiere

77e-anniversaire-silvia-baron-supervielle-L-Cno1pI-copie-1.jpgLe matin, lorsque je me lève, j’ai la sensation d’avoir été mise sur la terre pour travailler. A quoi ? Je me sers des mots sur la feuille patiente comme le marteau sur le fer et la pioche sur la terre. Je me sers du silence pour filer. Il est probable que durant la nuit, comme Pénélope, je défasse mon ouvrage afin de le recommencer à l’aube : « C’est ainsi que ses jours passaient à tisser l’ample voile/et ses nuits à défaire cet ouvrage sous les torches »1

Travail de vivre, travail de mourir. L’excuse de ce travail est de le poursuivre aveuglément. Je suis venue au monde pour m’acquitter de cette tâche : poursuivre un travail, le mien, certes, et celui des autres. C’est elle, toi, nous penchés sur une immense toile que les vents de la nuit défont. Nous reprenons le tissage à l’aube. Nous tirons sur des fils où brillent les reflets de l’Atlantique. Les vents de la mer entrouvrent ses portes et, sans bouger, nous avons l’illusion de retrouver la liberté.

Silvia Baron Supervielle,

Le Pays de l’écriture, le Seuil, 2002

1Homère Odyssée, chant II, traduction de Philippe Jaccottet

http://fr.wikipedia.org/wiki/Silvia_Baron_Supervielle

http://poezibao.typepad.com/poezibao/2005/05/silvia_baron_su.html

 une-reconstitution-passionnelle-correspondance-1980-1987-ma.gifUne reconstitution passionnelle : correspondance 1980-1987

Marguerite Yourcenar, Silvia Baron Supervielle

Paru le 15 octobre 2009

Editeur  Gallimard

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En travaux...

15 Mars 2013, 10:12am

Publié par Sybille de Bollardiere

DSC_8693.jpg DSC_8694.jpg DSC_8696.jpg


Une journée qui n'en finit pas... Impossible d'écrire, d'avancer ne serait-ce que le fameux texte pour le collectif Rive gauche à Paris... A coté de moi on meule une dalle en béton, on perfore un plancher, on scie une poutre on passe de la cheminée au combles des combles au premier, du premier au rez-de-chaussée. On transperce et visse avant de « cliquer » ce fameux conduit dernier cri qui me permettra de me chauffer « à l’ancienne » avec un poêle à bois.

Le paradoxe en plein XXI siècle c’est cet acharnement que nous mettons à repartir en arrière. Quand je pense à mon prédécesseur dans les murs, j’enrage. En deux ans de travaux il a supprimé cheminée, sol anciens, et vieux murs en crépis pour les remplacer par des doubles cloisons en placo-plâtre, le chauffage au fuel et un carrelage "facile d’entretien" que je n’irai pas jusqu’à vous décrire. Alors pour aujourd’hui encore, pas d’écriture et la chanson de la meuleuse fenêtre ouverte sur la campagne. Je suis, comme les meubles, les objets et les livres de la bibliothèque, glacée mais «bâchée», sous protection plastique, inutilisable. Vivement demain ! 


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