Parenthèse
Demain, la route vers l’ouest et cette vallée d’automne où s’épanche une rivière. Ici où je suis encore, trop proche de la ville pour ne pas en ressentir les effets, il y aurait d’autres choses à écrire, des déconvenues que je garde pour moi, des secrets éventés qui ressemblent parfois à des rêves pendus haut et court.
Demain, j’arpente le village, ses odeurs de feu de bois et de pommes trop mûres. Demain, écrire et dessiner à la plume, des mots semés sur la page comme on compose l’herbier des jours heureux, avec les fleurs des talus et l’herbe des chemins.
Demain ou plus loin encore, ma rage bue, recomposée, travaillée, armée jusqu’aux dents, je reviendrai d’un mot ou d’un autre… Et puis on verra !