un premier avril...
Onze heures du matin, forêt d’Ecouves, Orne. 1 ° et ce qu’il reste de neige… Mais ça ne me dérange pas, je rentre chez moi et j’aime la sévérité froide de cette antichambre, la monotonie des pins et le silence qui fait de chaque vol d’oiseau un signe qui dévoile l’espace. Ceux que l’on croise ici ne s’arrêtent pas et c’est bien ainsi. Sous le vol des rapaces, la terre n’appartient vraiment qu’à celui qui la contemple.