vacances
Vous êtes en vacances et probablement sans soleil, dites-vous que c’est idéal, rien de mieux pour se reposer, pour redécouvrir dans le calme d’une journée en demi-teinte ceux qui vous accompagnent. Peut-être que d’ici demain je rajouterai un texte un peu plus pensé mais ce n’est pas certain. Ce ne sont pourtant pas les sujets qui manquent : La rentrée littéraire, la météo, le bourbier irakien, la déflation, quelques querelles d’intellectuels et puis d’autres combats plus secrets que l’on mène face à la page d’un été qui pour certains, n’a pas vraiment commencé. Je pourrais parler de la Corse d’où je reviens, de ses montagnes et de ceux qui ont croisé ma route : un taureau noir et cornu, un sanglier mais aussi un mille pattes, quelques moustiques, des chats faméliques, des milans crieurs et d’étranges corneilles au costume de pie un peu négligé. Je pourrais aussi évoquer ma peur du vide - les routes corses sont parfois impressionnantes - ma peur du bruit, mes peurs protéiformes notamment en vacances. La peur, c’est un vrai sujet, maintenant que je suis revenue il serait bon d’en parler.