Lectures et un certain Coq en velours...
Pas une ligne, non je n’écris plus. C’est une saison de lectures et de confitures, un printemps jardinier qui s’installe à l’ombre des cerisiers pour déguster les mots des autres et rêver du futur incertain des romans à venir. Grace au Prix Rive Gauche à Paris, je ne lis plus, je dévore : L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt, Pas son genre de Philippe Vilain, Dos à Dos de Sophie Bassignac, La poussette de Dominique de Rivaz, Les Champs de Paris de Yann Suty, L’autre fille d’Annie Ernaux… Et puis parce que c’est l’époque de mon anniversaire, on m’offre des livres : Alexandra David-Néel, Vie et Voyages de Joëlle Désiré-Marchand.
Alors le soir quand viennent les ombres sur la colline, je cherche des paysages, des mots à partager, une idée pour le dîner. Dans les cuisines aussi il y a des bibliothèques, la mienne est en désordre et les livres qui la composent en piteux état. Grossièrement reliées, le plus souvent tâchées, les recettes sont conservées dans l’écriture originale de celles qui me les ont données. C’est très bien ainsi. Si vous avez des difficultés à lire « Tiramisu » et « Coq en Velours », deux recettes de ma chère mère, vous m’écrirez. Un petit détail cependant : pour le coq en velours, je vous conseille une « petite » boite de concentré de tomate, au maximum deux cuiller à soupe.
Heureusement le gris s’annonce et avec lui Paris et ses entrailles laborieuses...