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Sybille de Bollardière

la passagere

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Les livres de Sybille de Bollardière

27 Décembre 2023, 16:07pm

Publié par Sybille de Bollardière

 

Publications
Le naufragé d’Eris, nouvelle graphique, Les carnets de l’aléatoire, Avril 2024

Noires, chaque nuit réinvente le monde - Poèmes, La Passagère 16 avril 2024
Retour à Groningen, récit La Passagère 2022
L’atelier d’écriture à portée de main, La Passagère 2022
L’amour en zone inondable, roman, La Passagère 2018
Territoires, poèmes, La Passagère 2018

Une femme d’argile, roman,  La Passagère 2017
(Nouvelle édition suivie des Poèmes du Djoué ) 
Les mauvais sentiments, roman, La Passagère 2016

Une femme d’argile, roman, L’Éditeur 2011
Le Défaut des origines, roman, Ramsay, 2004,
Prix Lafayette 2005
Alizarine, poèmes, Le Pont de l’Epée, 
Guy Chambelland, 1981 

 

avril 2024, LE NAUFRAGE D’ÉRIS
Nouvelle graphique illustrée par l'auteure
 
Jonas un robot androïde plein d'empathie souhaite raconter son histoire. Il débarque dans la vie de l'auteure avec le projet de participer à son atelier d'écriture...

L'Editeur : 

Les carnets de l'aléatoire∕Le naufragé d'Eris

76 pages 10,00 €

Isbn : 978-2-37746-011-3

Thème : robot androïde, voyage

Tous public

Rayon : nouvelle graphique, conte fantastique

Dilicom / CLIL :

 

 

 

 

A paraitre le 16 avril 2024

Noires

Chaque nuit réinvente le monde

Poèmes avec illustrations de l'auteure
Avril 2024
 
100 pages 14€
ISBN 979-10-91145-33-6
version numérique et brochée

 

 

 

 

L'ATELIER D’ÉCRITURE A PORTÉE DE MAIN

80 propositions d'écriture pour stimuler votre imagination.

Dans ce manuel vous découvrirez une quarantaine de thèmes et plus de quatre-vingts propositions pour stimuler l’imaginaire, la mémoire, l’envie d’écrire tout simplement.​ ​​La plupart des propositions sont​ élaborées à partir de textes littéraires classiques ou ​contemporains, qu’il s’agisse de romans, de récits de voyage, de lettres, ou d’autobiographies.

L’atelier ​d'écriture ​à portée de main​ est​ conçu pour ceux qui souhaitent écrire au-delà des séances d’atelier​, ce​ n’est pas une méthode d’écriture, c’est un outil créatif et dynamique pour accompagner celui ou celle qui souhaite écrire, dans son envie et ses projets.
La Passagère Mai 2022 - 141 pages Broché 13 €

 

 

RETOUR A GRONINGEN

Lors d’un voyage au nord des Pays-Bas organisé par l’homme qu’elle vient de rencontrer, l’auteure retrouve les traces de son enfance. Les deux amants viennent d’univers différents et ne parlent même pas la même langue pourtant, au fil de la route et de leurs passés respectifs, un lien unique va se nouer entre eux car ils ont beaucoup plus en commun que cette région de Groningen où leurs enfance se sont croisées.

C’est le témoignage d’un amour hors norme entre deux sexagénaires qui vont partager au cours d’une vie itinérante, écriture, peinture et drames familiaux. Dans cette autobiographie sans fard, l’auteure lève le voile sur une part de son enfance et se révèle à elle-même, réconciliée, libre pour son écriture à venir.180 pages 16 euros

Passagère Avril 2022  Lire un extrait   Broché 190 pages 16 € 
Version numérique

 

 

L'AMOUR EN ZONE INONDABLE

Dans le décor impressionnant des falaises normandes, entre inspiration et passion amoureuse, un roman haletant et émouvant.

Après une rupture sentimentale Blanche, auteure reconnue de plusieurs romans, s'installe en Normandie et s’isole pour écrire. En panne d’inspiration, elle surfe sur le net et fait la connaissance d’un certain Samuel, amoureux de la littérature et des femmes. Mais au pays des hautes falaises, Blanche va faire une troublante rencontre en la personne de Martin Hamel, un médecin au passé compromettant. Tout en enquêtant sur son passé, elle surveille la femme qu’il aime Lilli, la belle artiste peintre. Sur la côte, un étrange messager s’intéresse de près à l’auteure et à son livre : Julien, 20 ans, simple d’esprit, jardinier, homme à tout faire. Grâce à ses informations, Blanche se remet à écrire, emportée dans un récit qu'elle ne maîtrise plus et qui la confronte à ses propres démons. En explorant minutieusement le passé de la narratrice et de la mécanique implacable du récit l'auteure nous conduit dans des retranchements rarement explorés.

200 pages, La Passagère 2018 Lire un extrait

broché 16 € - relié 19 €

Version numérique 

 

TERRITOIRES

Nouvelle édition 2018, La Passagère

Ce recueil regroupe l'ensemble des poèmes de l'auteure de 1971 à 2015.

Poèmes de jeunesse, Alizarine, Les poèmes du Djoué ainsi que Terres d'élection .

260 pages, 13 €

Version numérique

 

 

 

 

 

 

LES MAUVAIS SENTIMENTS

Des années 60 aux années 90, entre la région parisienne, la Normandie et Trieste, un secret et deux femmes entre passion et ressentiment.

Dans ce roman à la belle écriture sensible, Sybille de Bollardière décrit avec une grande justesse la complexité des sentiments et des relations d’Irène et de sa mère la mystérieuse Alice, mais aussi la quête de liberté d'une femme indépendante à la personnalité attachante. Pour Irène ce qui compte « c’est de pouvoir déplacer sa vie et de se laisser emporter par elle… » Dans un rythme haletant, Sybille de Bollardière nous emmène entre l’aventure d’Irène et le secret d’Alice, à la manière d’un thriller jusqu’à la dernière page.

Lire un Extrait : les mauvais sentiments
La Passagère 2016  360 p. 18€   
 

 

UNE FEMME D’ARGILE

Pour suivre l’homme qu’elle vient d’épouser, Julia quitte les bords de Loire où elle a grandi et part s’installer au Congo. Emerveillée par ce pays qu’elle n’imagine plus quitter, la jeune femme rencontre Garrett, un biologiste irlandais mélomane tendre et bienveillant, mais aussi Philéo, un homme contemplatif et tolérant, avec qui elle partage l’amour de la terre et du fleuve. Dans ce roman où souffle un vent de liberté, l’écriture volontairement lente comme les méandres du fleuve et sa connaissance intime de  de l’Afrique, permettent à l’auteur de rendre au plus juste les odeurs, les couleurs et les paysages. L’histoire intime de l’héroïne mêlée aux bouleversements politiques que connaît alors le continent africain font de ce livre un grand roman initiatique.

« Passionnant d’un bout à l’autre… » Hervé Bertho , Ouest France


Lire un Extrait une femme d'argile

L’Editeur 2011 - Nouvelle Edition  suivie des Poèmes du Djoué  La Passagère 2017 426 pages 18€  426p. 

 

LE DEFAUT DES ORIGINES

A quarante-cinq ans, par peur d’être quitté, Henri se sépare de son compagnon Tom, trop jeune pour lui. Il continue à se punir en se faisant licencier de l’entreprise de stylisme qu’il a créée avec sa sœur Marina.

Anéanti, il décide de se retirer dans la maison de famille près de Saint Malo. Henri y renoue avec un passé tissé par une mère, Francesca, pleine de fantaisie créatrice, et un père violent, incapable d’affronter la vérité de ses enfants rebelles. Dans ce roman, Sybille de Bollardière campe avec maîtrise un quadragénaire inquiet et lucide, partagé entre son attachement à sa tribu familiale et ses amours gays. Dans les boîtes du Marais, les villégiatures tunisiennes où les bars bretons hantés par de faux aventuriers, le ton est toujours juste, aigu, sensible, entre le tableau de mœurs parfois cruel et l’émotion d’une histoire familiale souvent violente.

« Un roman de rage et de langueur à la fois… » O. Dubois, Le Figaro

Ramsay 2005 – Prix Lafayette - Nouvelle édition La Passagère 2017 256 p. 17€  Nouvelle Edition ISBN 9791091145114

Autres livres :

Alizarine, poème, Editions le Pont de l’Epée - Guy Chambelland 1982 (épuisé)
Le défaut des origines, roman, Ramsay 2004, (Prix Lafayette) (épuisé)
Une femme d’argile, roman, L’Editeur 2011 (épuisé)
 
En vente sur le site de La Passagère ou sur la page de Sybille de Bollardière sur Amazon

 

 

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Voeux 2021

1 Janvier 2021, 10:00am

Publié par Sybille de Bollardière

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L'oeil bleu et la conjonction Saturne-Jupiter

20 Décembre 2020, 16:55pm

Publié par Sybille de Bollardière

L'oeil bleu et la conjonction Saturne-JupiterL'oeil bleu et la conjonction Saturne-Jupiter

#ARIF (Alternative Reality Illustrated Fiction) Episode précédent : La chose

Cette chose étrange, je n’ai voulu ni la voir ni l’entendre. En reculant j’ai quitté les lieux, sans un regard pour la caravane dévastée, les livres et les meubles éparpillés ainsi que les nombreuses feuilles volant dans le jardin.

A pas lents, j’ai regagné la maison, vérifiant que je n’étais pas suivie, sursautant à chaque cri d’oiseau. Je me suis enfermée à double tour pour visualiser à nouveau l’écran de mon smartphone. Il y avait bien deux étranges lueurs dans l’ombre de la caravane, ou plus exactement une lueur bleue et un faisceau lumineux. Cette lumière ne venait pas du toit défoncé mais de l’ombre elle-même, de la chose... Elle avait bougé. Par inadvertance j’avais enclenché le mode de prise de vue en rafales et c’était perceptible, la lumière bleue et le rayon s’étaient déviés dans ma direction. Je les avais saisis dans leur mobilité et je revivais la scène en faisant défiler les clichés un à un. Il fallait prévenir quelqu’un, trouver de l’aide. Mais qui appeler ? Et pour dire quoi ? Ça ne ressemblait à rien de connu, ça pouvait aussi bien être une illusion d’optique, peut-être une superposition des clichés ou encore un court-circuit provoqué par la foudre ? Un effet d’éclairage…

J’ai commencé à me persuader que je n’avais rien vu. J’ai effacé la série de photos et le calme est revenu en moi comme s’il ne s’était rien passé. Ce que je ne voyais pas n’avait simplement pas eu lieu. Tout pouvait être comme avant, il suffisait d’ignorer l’événement, de l’effacer de ma mémoire. Question d’entraînement. Une banale journée de décembre, un peu grise et brumeuse mais tout à fait classique pour cette saison dans le Perche. Une journée de confinement ordinaire avec les occupations habituelles : petits travaux de bricolage suivis de quelques courses en fin de journée avant d’allumer le feu.

J’imaginais en haut du jardin, la caravane endormie le long de l’allée, son toît couvert d’aiguilles de pin et ses volets claquant au vent de décembre. Quand la nuit est tombée, je suis montée chercher du petit bois et quelques bûches et j’ai souri en apercevant découpée sur le ciel du soir, la cheminée de ma roulotte. Oui, tout paraissait comme avant, calme, sombre et désert. Me penchant pour remplir mon panier, j’ai remarqué une feuille de papier volant dans ma direction, puis une autre. J’ai allumé ma torche, il s’agissait de pages détachées d’un des livres de la caravane. En éclairant le sol à mes pieds, j’ai commencé à déceler ce que j’avais vu le matin même, les débris de branches avaient été soigneusement rangés le long de l’allée ainsi que les restes de la table et du tabouret. Plus aucun livre ne trainait dehors et les volets arrachés avaient eux-mêmes disparu. Laissant mon panier de bois devant le bûcher, je me suis avancée dans l’ombre jusqu’à la roulotte. Je pouvais distinguer derrière les vitres brisées, les rideaux tirés mais la brèche était toujours là, profonde et sombre comme un gouffre où soufflait le vent de la nuit, déserte et silencieuse. A ce moment-là, la lueur bleue s’est allumée. Un œil bleu dans le noir, immobile et paisible.

J’avais cessé d’avoir peur et je pensais à la conjonction de Jupiter et Saturne, à leur entrée imminente dans le Verseau le jour même du solstice d’hiver. L’œil bleu a cligné lentement, j’ai vu une paupière de métal irisé descendre et remonter plusieurs fois de suite avec la régularité d’un phare dans la nuit et j’ai entendu la voix :

- Ne t’inquiète pas, je vais tout remettre en ordre !

A suivre : Tombé du ciel

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La chose

14 Décembre 2020, 09:14am

Publié par Sybille de Bollardière

La chose

Le jour s’est levé, glauque, poisseux. Au loin, des nuages de brume s’accrochaient aux collines, enveloppaient la cime des arbres. Derrière les taillis, j’ai commencé à distinguer ma cabane ou plutôt ma roulotte immobile, mon havre d’écriture tout juste terminé. En m’avançant dans l’allée, j’ai remarqué des traces de feu sur les pommiers, et un peu plus loin, la terre labourée, comme emportée par une harde de sangliers. Rien d’étonnant, il avait tant plu ces derniers jours. Pourtant, la soirée de la veille avait été belle, glacée, lumineuse. Pierre-Elie mon fils, était rentré en me disant :

- Viens dans le jardin ! La nuit est magnifique et il se passe quelque chose …. Tu dois voir ça !

Ça n’avait rien d’étrange et pour certains, ce spectacle était même révoltant pour ne pas dire inquiétant. Dans la nuit lumineuse de la Saint Nicolas, un curieux train d’étoiles s’avançait semant le désordre parmi les constellations.

- Regarde ! ce sont les satellites d’Elon Musk ! Il parait qu’il y en a 80 et ce n’est que le début…

Le train de la démesure apparaissait à l’horizon et se dirigeait vers l’est avant de disparaître au-dessus de nos têtes, happé par des masses nuageuses. Sidérée par le spectacle, je suis restée le temps de compter une vingtaine de satellites avant de me diriger vers la maison transie de froid.

Quelles sortes de nuits aurons-nous l’été prochain ? Pourrons-nous encore rêver sous une voûte céleste criblée d’étoiles, chavirer sous une pluie de comètes dans une de ces nuits noires de fin d’été ? Une nuit profonde comme si le ciel nous aspirait à lui. Une nuit d’éternité…

Ce matin-là, je m’étais levée tôt, j’avançai dans l’allée en pensant à l’aménagement de ma roulotte, aux derniers détails indispensables : un poêle, un lit et bien entendu une connexion internet. La pluie avait cessé et la brume se levait. Après la pelouse retournée et quelques branches calcinées des pommiers traînant à terre, j’ai remarqué les livres répandus sur le sol, des planches, beaucoup de planches et ma table de jardin à laquelle il manquait deux pieds. Ça ne pouvait pas être les sangliers ! C’est à ce moment-là que j’ai levé les yeux vers la roulotte.

Elle avait été comme éventrée, la façade coupée en deux, le toit défoncé. Les volets fraîchement repeints, gisaient sur le sol ou pendaient sous les fenêtres dont tous les carreaux étaient brisés. Une puissante odeur de brulé et de poudre flottait. La foudre c’était probablement ça et pourtant je n’avais rien entendu et les orages sont plutôt rares en décembre.

Une sensation étrange me dissuada de m’approcher davantage. Il fallait appeler Pierre-Elie, qu’il vienne tout de suite mais avant, prendre quelques photos. Je sortis mon téléphone et au moment où je m’apprêtais à lui envoyer les premiers clichés, je remarquai sur l’un d’eux un détail… une chose inattendue… Je me ravisai et fis un pas en arrière puis deux, avant de m’immobiliser, tétanisée.

Oui, il y avait bien, tapie dans le trou noir de ma roulotte éventrée, quelque chose, et probablement une chose vivante…

A suivre… L'oeil bleu


 

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