Auteure. Romans, récits, poèmes. Atelier d'écriture, photos.
sybille de bollardiere
Les livres de Sybille de Bollardière
Publications
Le naufragé d’Eris, nouvelle graphique, Les carnets de l’aléatoire, Avril 2024
Retour à Groningen, récit La Passagère 2022
L’atelier d’écriture à portée de main, La Passagère 2022
L’amour en zone inondable, roman, La Passagère 2018
Territoires, poèmes, La Passagère 2018
Une femme d’argile, roman, La Passagère 2017
(Nouvelle édition suivie des Poèmes du Djoué )
Les mauvais sentiments, roman, La Passagère 2016
Une femme d’argile, roman, L’Éditeur 2011
Le Défaut des origines, roman, Ramsay, 2004,
Prix Lafayette 2005
Alizarine, poèmes, Le Pont de l’Epée,
Guy Chambelland, 1981
L'Editeur :
Les carnets de l'aléatoire∕Le naufragé d'Eris
76 pages 10,00 €
Isbn : 978-2-37746-011-3
Thème : robot androïde, voyage
Tous public
Rayon : nouvelle graphique, conte fantastique
Dilicom / CLIL :
A paraitre le 16 avril 2024
Noires
Chaque nuit réinvente le monde
Poèmes avec illustrations de l'auteure
L'ATELIER D’ÉCRITURE A PORTÉE DE MAIN
80 propositions d'écriture pour stimuler votre imagination.
Dans ce manuel vous découvrirez une quarantaine de thèmes et plus de quatre-vingts propositions pour stimuler l’imaginaire, la mémoire, l’envie d’écrire tout simplement. La plupart des propositions sont élaborées à partir de textes littéraires classiques ou contemporains, qu’il s’agisse de romans, de récits de voyage, de lettres, ou d’autobiographies.
L’atelier d'écriture à portée de main est conçu pour ceux qui souhaitent écrire au-delà des séances d’atelier, ce n’est pas une méthode d’écriture, c’est un outil créatif et dynamique pour accompagner celui ou celle qui souhaite écrire, dans son envie et ses projets.
La Passagère Mai 2022 - 141 pages Broché 13 €
RETOUR A GRONINGEN
Lors d’un voyage au nord des Pays-Bas organisé par l’homme qu’elle vient de rencontrer, l’auteure retrouve les traces de son enfance. Les deux amants viennent d’univers différents et ne parlent même pas la même langue pourtant, au fil de la route et de leurs passés respectifs, un lien unique va se nouer entre eux car ils ont beaucoup plus en commun que cette région de Groningen où leurs enfance se sont croisées.
C’est le témoignage d’un amour hors norme entre deux sexagénaires qui vont partager au cours d’une vie itinérante, écriture, peinture et drames familiaux. Dans cette autobiographie sans fard, l’auteure lève le voile sur une part de son enfance et se révèle à elle-même, réconciliée, libre pour son écriture à venir.180 pages 16 euros
Passagère Avril 2022 Lire un extrait Broché 190 pages 16 € Version numérique
L'AMOUR EN ZONE INONDABLE
Dans le décor impressionnant des falaises normandes, entre inspiration et passion amoureuse, un roman haletant et émouvant.
200 pages, La Passagère 2018 Lire un extrait
broché 16 € - relié 19 €
TERRITOIRES
Nouvelle édition 2018, La Passagère
Ce recueil regroupe l'ensemble des poèmes de l'auteure de 1971 à 2015.
Poèmes de jeunesse, Alizarine, Les poèmes du Djoué ainsi que Terres d'élection .
260 pages, 13 €
LES MAUVAIS SENTIMENTS
Des années 60 aux années 90, entre la région parisienne, la Normandie et Trieste, un secret et deux femmes entre passion et ressentiment.
Dans ce roman à la belle écriture sensible, Sybille de Bollardière décrit avec une grande justesse la complexité des sentiments et des relations d’Irène et de sa mère la mystérieuse Alice, mais aussi la quête de liberté d'une femme indépendante à la personnalité attachante. Pour Irène ce qui compte « c’est de pouvoir déplacer sa vie et de se laisser emporter par elle… » Dans un rythme haletant, Sybille de Bollardière nous emmène entre l’aventure d’Irène et le secret d’Alice, à la manière d’un thriller jusqu’à la dernière page.
Lire un Extrait : les mauvais sentiments La Passagère 2016 360 p. 18€
UNE FEMME D’ARGILE
Pour suivre l’homme qu’elle vient d’épouser, Julia quitte les bords de Loire où elle a grandi et part s’installer au Congo. Emerveillée par ce pays qu’elle n’imagine plus quitter, la jeune femme rencontre Garrett, un biologiste irlandais mélomane tendre et bienveillant, mais aussi Philéo, un homme contemplatif et tolérant, avec qui elle partage l’amour de la terre et du fleuve. Dans ce roman où souffle un vent de liberté, l’écriture volontairement lente comme les méandres du fleuve et sa connaissance intime de de l’Afrique, permettent à l’auteur de rendre au plus juste les odeurs, les couleurs et les paysages. L’histoire intime de l’héroïne mêlée aux bouleversements politiques que connaît alors le continent africain font de ce livre un grand roman initiatique.
« Passionnant d’un bout à l’autre… » Hervé Bertho , Ouest France
Lire un Extrait une femme d'argile
LE DEFAUT DES ORIGINES
A quarante-cinq ans, par peur d’être quitté, Henri se sépare de son compagnon Tom, trop jeune pour lui. Il continue à se punir en se faisant licencier de l’entreprise de stylisme qu’il a créée avec sa sœur Marina.
Anéanti, il décide de se retirer dans la maison de famille près de Saint Malo. Henri y renoue avec un passé tissé par une mère, Francesca, pleine de fantaisie créatrice, et un père violent, incapable d’affronter la vérité de ses enfants rebelles. Dans ce roman, Sybille de Bollardière campe avec maîtrise un quadragénaire inquiet et lucide, partagé entre son attachement à sa tribu familiale et ses amours gays. Dans les boîtes du Marais, les villégiatures tunisiennes où les bars bretons hantés par de faux aventuriers, le ton est toujours juste, aigu, sensible, entre le tableau de mœurs parfois cruel et l’émotion d’une histoire familiale souvent violente.
« Un roman de rage et de langueur à la fois… » O. Dubois, Le Figaro
Ramsay 2005 – Prix Lafayette - Nouvelle édition La Passagère 2017 256 p. 17€ Nouvelle Edition ISBN 9791091145114
Autres livres :
Rencontre - dédicace 2023
Ecrivain confidentiel
Photo : Noordlarder bos, Zuidlaren le 12 septembre 2018
Article publié une première fois le 14 septembre 2018
« J’occupe seul, à l’instar d’un ermite, une maison blanche au cœur d’un bois où se mêlent arbres à feuilles caduques et conifères. » Contrairement à Jeroen Brouwers, l’écrivain néerlandais que je viens de citer, la maison que j’habite est rouge. C’est une cabane améliorée au cœur des bois dans la Drenthe au nord-est des Pays-Bas. Les conifères sont rares et le feuillage qui m’entoure au-delà de chaque fenêtre est d’un même vert uniforme un peu sombre à l’exception des clairières baignées de soleil.
Seule ou non, c’est en ermite que je m’installe à ma table, sur l’écran violet du livre à venir. Un nouveau roman dont le décor sera le nord des Pays-Bas. Comment sera-t-il publié celui-là ? La Passagère ? Ou un éditeur classique ? Je n’en sais rien et pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour. Que ce soit dans le monde de l’édition, dans ma vie ou dans celle du livre, tellement de choses peuvent changer d’ici la réalisation de ce projet. Aujourd’hui, pour L’amour en zone inondable comme précédemment pour Les mauvais sentiments, j’ai choisi de l’éditer moi-même.
Oui l’autoédition, car lorsque La Passagère – qui soit dit en passant édite aussi les textes d’un atelier d’écriture - s’occupe de mon cas, c’est bien de l’autoédition. Un travail artisanal qui n’est pas totalement solitaire, prend la suite de celui de l’écrivain ou de l’auteure. Pour cela, je m’adjoins l’aide de plusieurs lecteurs, d’une correctrice et d’un graphiste pour la couverture. La maquette, je m’en charge. Quant à l’impression, pour les petites quantités : le plus offrant et c’est le plus souvent Amazon ; éventuellement un imprimeur en France pour les libraires allergiques à la simple évocation du « monstre ». Certains continuent de penser que c’est Amazon qui détruit les libraires un à un. En revanche, peu se posent la question de ce que provoquent les retours des libraires - ces livres invendus, parfois des cartons entiers peu ou pas mis en rayon - qui partent au pilon, qui tuent un à un les petits éditeurs et poussent les grands à multiplier les sorties de livres. Pour moi, Amazon est avant tout un imprimeur intéressant, un distributeur avantageux pour l’auteur mais en aucun cas un « éditeur » de livres. Editer n’a rien avoir avec le fait d’imprimer ou de distribuer.
La Passagère est un éditeur « sans retour », chaque livre est acheté, payé, livré à défaut d’être lu. Pas de pilon, pas de gâchis. Je prends autant de plaisir « à faire mes livres » qu’à les écrire, autant de soin et de passion à chaque étape de leur fabrication et de leur distribution. Mais il faut l’avouer, la diffusion et la distribution, c’est bien là que le bât blesse. Que l’on soit auto édité, chez un petit éditeur ou même chez un grand, si l’on ne fait pas partie des poulains bichonnés par le service de presse, la plupart des auteurs sont condamnés à la confidentialité, dans le meilleur des cas quelques semaines « en rayon » avant de retourner dans les cartons.
Être un écrivain confidentiel n’est pas frustrant pour autant. Pour ma part, bien moins que ne l’a été mon expérience dans l’édition traditionnelle pour mes deux premiers romans. Quelle tristesse de constater que malgré une presse élogieuse, son livre n’est pas ou mal distribué… Ou bien qu’après trois semaines, en dépit d’un service de presse conséquent, il n’est plus présent qu’en seconde main sur Amazon ou Marketplace … « Revendu » et dans ce cas, rien pour l’auteur bien entendu. Pour la frustration, je ne parle pas des droits d’auteur ridicules pour ne pas dire insultants quand on sait qu’en échange de ces maigres subsides, on a vendu son livre, son titre, son histoire, ses mots et parfois deux ans, cinq ans de rêve et d’écriture, de travail et de sueur. Qui pense encore que c’est facile d’écrire un livre ?
Alors oui, l’autoédition pour rester maître de ses droits, de son livre, pour lui permettre de vivre plusieurs années et lui donner le temps d’être lu, par souci écologique également. La vraie gratification, la seule est toujours la même quelle que soit la maison d’édition : être connu de quelques libraires qui vous lisent, vous apprécient, offrir un plaisir de lecture à ses fidèles lecteurs et aux nouveaux, rencontrés grâce aux salons du livre ou aux blogs de lecteurs et lectrices.
La Passagère propose à tous les libraires des livres en dépôt pour deux mois, à tous les lecteurs qui le souhaitent, une livraison gratuite par lettre suivie. Il suffit de nous écrire...
La Passagère
SIRET N° 824 668 172 00011
5, rue de la Vasinière - Saint Victor de Réno 61290 - Longny les villages