Quelques jours à Oléron
Une île à fleur d'eau qui n'a rien d'une île. Oléron est terrienne avant tout, elle étale ses champs maritimes sous le soleil d'avril. Ici je retrouve la lumière de la Frise, des ciels transparents avec des teintes de rose et de vert à moins que ce soit déjà l'eau qui remonte.
Quelques jours ici entre deux salons du livres. La caravane est installée dans un bois de pins maritimes, contre la dune, à l'abri du vent. D'ici j'entends la mer et des oiseaux dont j'ignore le nom. L'idée d'un livre s'annonce, s'incruste entre les pages feuilletées au soleil. Des phrases traversent le ciel le soir, quand nous sortons pour voir le coucher du soleil sur les platiers de l'ouest... Ici, l'arbre de la plaine a reçu du vent la courbe d'une vague, l'océan s'annonce...